Aide-soignant (F/H)
Un métier au plus proche des patients.
À l’écoute des patients, l’aide-soignant apporte un soutien, en plus d’assurer hygiène et confort. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur le métier d’aide-soignant.
Qu’est-ce qu’un aide-soignant ?
L’aide-soignant travaille sous la responsabilité de l’infirmier afin de veiller à l’hygiène, au confort physique et au moral des patients. Empathique et attentif, il contribue au bien-être des malades. L’aide-soignant travaille principalement à l’hôpital, en maison de retraite ou parfois au domicile des patients avec un infirmier.
Les chiffres clés du métier d’aide-soignant
Voici quelques chiffres de la la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (DREES) qui illustrent le métier d’aide-soignant en France.
- En 2021, environ 423 500 personnes exerçaient le métier d’aide-soignant.
- 60 % des aides-soignants travaillent à l’hôpital, tandis que 32 % sont employés dans le secteur social ou médico-social.
- La profession montre un effectif relativement vieillissant : 18 % des aides-soignants avaient 55 ans ou plus en 2021 (contre 11 % en 2013).
- Le métier est très majoritairement féminin avec 90 % d’aides-soignantes.
Les missions de l’aide-soignant
L’aide-soignant effectue des tâches quotidiennes importantes au sein d’un établissement de santé.
Assister l’infirmier
Au quotidien, l’aide-soignant accompagne les médecins et infirmiers. Il assiste aux préconisations médicales et prodigue les soins d'hygiène et de confort aux patients. En tant que premier interlocuteur avec les malades, il doit être attentif à la moindre anomalie dans leur comportement ou leur état de santé. Le cas échéant, il transmet rapidement les informations à l’infirmier.
Accompagner les patients
L’aide-soignant accompagne les malades et les personnes en perte d’autonomie dans leurs activités quotidiennes. Cela inclut, si nécessaire, l’aide à l’habillage, la prise de repas, les changements de position, l’aide à la marche, au déplacement, etc. Au-delà de l’assistance physique, il est à l’écoute des patients et leur apporte un réel soutien moral.
Il effectue également certaines tâches d’entretien telles que le changement de la literie, du linge, le nettoyage et rangement des chambres et espaces de vie. Enfin, l’aide-soignant se charge de composer les plateaux-repas en fonction des régimes spécifiques de chaque patient.
Surveiller l’état de santé et le bien-être des patients
Contrairement à l’infirmier, l’aide-soignant ne peut administrer de médicaments ou effectuer des soins médicaux. En revanche, il joue un rôle crucial dans la surveillance de la santé des patients en mesurant les paramètres vitaux (pouls, température, pression artérielle, rythme respiratoire, mensurations). Il vérifie l’état des pansements, des drains et des perfusions, les remplace si cela s’avère nécessaire.
Le salaire d’un aide-soignant
Le salaire d’un aide-soignant varie grandement en fonction du secteur dans lequel il exerce (public ou privé) et de ses années d’expérience.
Un salaire qui évolue en fonction de l’expérience et du lieu d’exercice
Lorsqu’il débute, un aide-soignant touche généralement l’équivalent du SMIC. Après quelques années d’expérience, sa rémunération peut atteindre environ 1 900 euros brut par mois dans le secteur public. Dans le secteur privé, il peut recevoir jusqu’à 2 200 euros brut par mois en fin de carrière. De plus, selon l’entreprise ou l’hôpital qui l’emploient, l’aide-soignant peut bénéficier de primes variables (prime de sujétion, prime forfaitaire mensuelle, nouvelle bonification indiciaire, etc.).
Les salaires moyens
- Salaire minimum pour un profil débutant : environ 1 700 euros brut par mois
- Salaire moyen pour un profil senior : 1 900 euros brut à 2 200 euros brut par mois
Les compétences requises pour devenir aide-soignant
Plusieurs qualités sont indispensables pour pouvoir exercer le métier d’aide-soignant.
Communiquer, écouter, se montrer empathique
Un aide-soignant doit savoir écouter avec une oreille attentive et bienveillante les patients dont il s’occupe. L’empathie est une compétence essentielle dans cette profession.
Bonne condition physique et mentale
Les tâches qui incombent à l’aide-soignant requièrent à la fois une grande résistance mentale, de la force physique et de la délicatesse. Il peut être amené à repositionner, déplacer ou aider à lever un patient, souvent sans avoir l’occasion de s’asseoir pendant plusieurs heures. Ce métier exige également de faire face à des personnes en souffrance, nécessitant de prendre le recul émotionnel nécessaire pour outrepasser ces moments psychologiquement éprouvants.
Connaissances dans le domaine sanitaire
L’aide-soignant doit maîtriser et appliquer les compétences apprises lors de sa formation telles que la compréhension du corps humain, la connaissance des pathologies et des handicaps, la maîtrise des normes d’hygiène, de sécurité ainsi que l’utilisation du matériel médical.
Être disponible
Enfin, l’aide-soignant doit se rendre disponible et faire preuve d’initiative. Il s’implique dans un travail d’équipe. Une bonne observation est essentielle pour évaluer tout changement ou évolution dans l’état de santé du patient.
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Les formations pour devenir aide-soignant
L’obtention du diplôme d’État (DE) d’aide-soignant est obligatoire pour exercer ce métier. Il s’avère nécessaire de suivre une formation préparatoire d’une durée d’un an pour passer l’examen. Cette formation en alternance est accessible sur concours d’entrée (épreuves écrites et orales), dès 17 ans. Elle est dispensée dans des instituts spécialisés comme l’IFAS (Institut de Formation d’Aide-Soignant) ou dans certains lycées professionnels.
Les évolutions de carrière possibles pour aide-soignant
Au fil des années, l’aide-soignant peut continuer à se former pour acquérir des compétences spécifiques et se spécialiser dans une branche spécifique (bloc opératoire, soins palliatifs, gérontologie, etc.). Après au moins trois ans d’expérience dans le secteur hospitalier ou médico-social, l’aide-soignant peut passer des épreuves de sélection pour intégrer une école d’infirmier. En suivant d’autres formations, il peut s’orienter vers d’autres métiers, comme assistant dentaire, laborantin d’analyses médicales, auxiliaire de vie, etc.
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